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Collège public Émile Zola de Belleville (Rhône, Beaujolais, au nord de Villefranche-sur-Saône). Abrite une Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire (ULIS)

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Cerisier de Sainte-Lucie
Prunus mahaleb (F. Rosacées)
Article mis en ligne le 24 mars 2014
dernière modification le 3 octobre 2013

par Développement durable 3
image légende
Port du végétal
Tronc avec son écorce
Les bourgeons en hiver
Les bourgeons au printemps
Les feuilles
La fleur
Les fruits

Description du végétal :

C’est un arbre qui peut aller jusqu’à 10 mètres de haut.
Il a des feuilles simples, alternées, caduques. Ces feuilles sont très arrondies, en forme de cœur à la base, souvent un peu pliées le long de la nervure, de couleur vert clair.
Son tronc irrégulier est recouvert d’une écorce grisâtre, brillante et lisse.
Les bourgeons sont petits, un peu pointus avec des écailles brun clair.
La floraison se fait au printemps. Les fleurs blanches sont groupées par 4 à 10 en bouquet. La fleur est formée d’un calice à 5 lobes, 5 pétales blancs, et 20 à 25 étamines entourant un ovaire (fleur de type 5).
Ses fruits rouges puis noirs à maturité sont des drupes beaucoup plus petites (8-10 mm), plus amères et plus acides que les cerises.
Maladie possible du végétal : Un champignon nommé Monilia fructigena provoque la pourriture des fruits et peut durer tout l’été. La maladie criblée est due à un champignon microscopique nommé Wilsonomyces carpophilus qui provoque des taches de couleur brune pouvant aller jusqu’à des trous.
Le cerisier est très sensible aux pucerons et cochenilles.

Utilisation par les animaux :

Les fruits amèrs et acides sont appréciés des oiseaux.
Le feuillage de l’arbre peut être donné comme fourrage au bétail. Il peut supporter un nid.
Il peut être attaqué par la chenille fileuse et défoliatrice d’un petit papillon de nuit : Yponomeuta mahalebella, monophage, c’est-à-dire qu’il ne mange qu’un seul aliment, les feuilles du cerisier de Sainte-Lucie.

Utilité du végétal pour l’Homme :

Il est un porte-greffe très apprécié car il pousse sur de nombreux types de sol.
Le feuillage permet d’obtenir une teinture verte.
Son écorce et son bois contiennent de la coumarine (comme le foin), utilisée pour parfumer le tabac.
Dans ce bois dur, brun acajou veiné, les tourneurs vosgiens fabriquaient des pipes qui donnaient un arôme particulier au tabac, des tabatières aromatiques, des petits objets, des chapelets, des rétables, des cannes et têtes de parapluies et du mobilier de petite taille.
L’écorce de cet arbre servait jadis à tanner les cuirs.
C’est aussi un très bon combustible, utilisé jadis par les boulangers pour chauffer leur four.
Il est anti-allergique et diurétique.

- En pharmacopée :
Les médecins arabes utilisaient les noyaux pour dissoudre les calculs urinaires.

- En cuisine : En cuisine gréco-orientale, on se sert des amandes provenant des noyaux de ses fruits pour fabriquer une épice nommée « Mahaleb ». Son feuillage aromatique était autrefois utilisé pour parfumer l’intérieur des volailles et du gibier avant cuisson.
Les cerises entrent dans la préparation du kirsch et les amandes amères réduites en poudre au Proche-Orient entre dans la préparation de pains, brioches, crèmes et pâtisseries souvent préparées en périodes de fêtes religieuses notamment les fêtes orthodoxes.

Recettes d’origine turque :

Ingrédients : 600 g de farine - 110 g de beurre fondu - 2 oeufs - un peu plus d’ 1/2 verre à thé d’huile de tournesol ou d’huile d’olive (environ 4 c. à s. d’huile) - 1/2 verre d’eau tiède + 1/2 verre de lait tiède (environ 5 c. à s. de lait) - 1 sachet de levure boulangère - 1 cuillère à café de sel - 1 cuillère à soupe de sucre - 1 cuillère à café de mahlep (Le mahaleb en français. On le remplace aisément par une goutte d’huile d’amande amère. Il faut compter une cuillère à soupe pour un kilogramme de farine, le mahlep est aussi utilisé dans les desserts au lait.) - 1 petit verre d’eau 
Préparation :
Pour la pâte :
Dans un récipient, mélangez 1/2 verre d’eau, 1/2 verre de lait, la levure boulangère et le sucre. Couvrez et faites reposer 10 min.
A part, mélangez la farine, le mahlep, le sel, l’huile, le beurre, les oeufs. 
Puis versez le mélange de levure, et pétrissez le tout (la pâte ne doit pas être farineuse, mais très légèrement élastique la pâte ne doit plus coller aux mains, au contraire, elle laisse un film gras sur les doigts). Couvrez votre récipient et faire reposer 1 h dans un endroit tiède à l’abris des courants d’air.
Confection des simîts :
Formez des boulettes.
Étalez chaque boulette pour obtenir un bâtonnet. Vous pouvez très bien les tresser, puis former un cercle.

Fiche réalisée le 24 janvier 2013 par Rémi CASTAGNA.